Notre histoire

Pilote basé à Montaudran, il séjourne comme ses confrères à l'hôtel Grand Balcon. Pendant ces premiers temps de pilote de l'Aéropostale, il vole notamment entre Toulouse et Perpignan.

Essai du Breguet XIV F-AFAU sur l'aérodrome de Montaudran, un premier entretien d'embauche pour la Compagnie Générale d'Entreprises Aéronautiques, qui allait plus tard prendre le nom d'Aéropostale.

Un vol d'essai du Latécoère 28-8 n°939, visant à mettre au point une version terrestre de l'avion déjà en service dans sa versions à flotteurs. L'appareil s'étant disloqué en vol, Mermoz ouvre son parachute et descend sur le hameau de la Girouette, sur la commune de Capens (7NM au sud du lieu qui accueillera plus tard l'aérodrome de Muret).
Un jeune cycliste est présent, et fera ce jour-là la connaissance de l'aviateur.

Disparition du Latécoère 300 'Croix du Sud' dans l'Atlantique Sud, emportant à son bord Jean Mermoz (commandant de bord), Alexandre Pichodou (copilote), Henri Ézan (navigateur), Edgar Cruveilher (radio), Jean Lavidalie (mécanicien).
L'appareil était reparti après un premier départ avorté de Dakar sur défaut de réducteur moteur, puis une réparation sommaire.

Du haut de ses 8200 heures de vol, l'Archange, dont la disparition semblait impossible, est depuis lors l'objet du deuil des pilotes de ligne à la cravate noire.

Fondation de l'Aéro-Club de Muret par Louis & Denise Mathely, Robert Dejean
Louis, accompagné de son épouse et de Robert, dépose les statuts d'une nouvelle association ayant pour but la 'pratique des sports aériens'. C'est le début d'une nouvelle aventure sur l'aérodrome de Muret-Lherm.

Président fondateur de l'aéro-club. Il fonde le club, préside à ses destinées pendant onze ans après sa fondation, et à nouveau en 1988.
Sous sa présidence, dix-sept avions sont acquis : Wassmer, Socata, Robin, restant en moyenne 5 années en flotte.

L'accroissement de la population de pilotes voyageurs au sein de l'aéro-club nécessite l'achat d'un appareil taillé pour cela : le DR400-180 Régent (modèle construit en 1974) est le meilleur choix du moment.
Cet appareil reste en flotte jusqu'en 1987 ; il vole de nos jours à l'aéroclub Dassault Aquitaine de Saucats.

Un autre appareil de ce type est acquis neuf en 1996, et vole toujours à l'aéroclub : F-GOVS.

Ancien pilote de chasse de l'Armée de l'Air, 'Feufeu' apporte son énergie à l'équipe de l'aéroclub, présidant à ses destinées pendant cinq années, en plus de ses tâches d'instruction au pilotage.

Convoyés en vol jusqu'à Muret depuis leur lieu de production en Floride, deux PA-28 sont acquis neufs par l'aéroclub en 1989. Ils y resteront jusqu'en 1990 et 1991.
Yankee Tango vole actuellement à l'aéroclub d'Angers, croisé lors d'une sortie club au musée de cet aérodrome.

Président du club pendant seize années, participant à sa gestion depuis 1980, Jean-Claude est toujours présent dans nos rangs et engagé dans l'instruction avion et ULM.
Instructeur bénévole, sa présidence voit notamment l'introduction d'un système informatique de gestion des vols et remise des clés, et les premiers vols d'un CTLS en flotte.

En marge de l'aéroclub et pour le compte de celui-ci, il participe à la fondation de l'association des usagers de l'aérodrome de Muret-Lherm.

L'aéroclub se dote d'un site internet : acmermozmuret.free.fr, réalisé par le vice-président Bruno Christiaens.

Au terme de travaux importants, les locaux de l'aéroclub s'agrandissent, pour ajouter une salle de cours dédiée, deux bureaux et un coin cuisine.
La surface des locaux à vivre dépasse désormais les 100 m².

Début de mandat de président pour un pilote élevé à l'aéro-club, participant du Tour Aérien des Jeunes Pilotes en 1997, et qui perpétue la tradition du club de s'entourer d'une équipe alliant forces vives et bénévoles expérimentés.
Il engage le renouvellement de la flotte, œuvrant pour l'utilisation raisonnée d'appareils modernes, et instaure la réservation des vols en ligne.

Sous sa présidence, l'aéroclub s'ouvre à l'ère des réseaux sociaux : Facebook en 2014, Twitter puis Instagram en 2015.

Jusque lors restreint aux vols avec pilotes brevetés (sous régime 'Permit to Fly' dérivé des prototypes), le CTLS est désormais accessible aux premiers lâchers solo. Il permet alors de réaliser la totalité d'un cursus de formation pilote privé sur cet appareil.
Cette évolution a notamment été rendue possible grâce à l'expérience accumulée par des aéroclubs exploitant déjà le CTLS, dont l'Aéroclub Vauclusien (Avignon), celui du Béarn (Pau) et l'Aéroclub Jean Mermoz (Muret).

Participation d'un équipage à cette épreuve d'un nouveau genre : Grass Cockpit. Un rallye axé sur la transmission d'expérience, sa mission : faire voler des pilotes expérimentés et des plus jeunes autour d'une épreuve de sports aériens sur deux jours.
Une équipe de rallye est montée à cette occasion : Beta Crucis, en écho à l'une des étoiles de la constellation Croix du Sud qui orne le logo de l'association.

L'édition 2016 du Raid Latécoère-Aéropostale, aventure aérienne humanitaire qui vole sur les traces de 'La Ligne' à laquelle Jean Mermoz a participé jusqu'au terme de son existence, voit la participation d'un avion du club, modeste représentant en nom de l'Archange.
Une aventure riche en images et expériences qui mène le Régent Victor Sierra et son équipage jusqu'au Sénégal.

Retour sur l'édition 2016 en images

A l'approche du 80e anniversaire de la disparition de Jean Mermoz dans l'Atlantique Sud, et du 40e anniversaire du baptême de l'aéro-club au nom de l'aviateur, l'association appelle ses membres autour de cette mémoire et d'une conférence de Bernard Bacquié sur cette épopée aérienne et humaine.
Une plaque commémorative est dévoilée en l'honneur de Louis Mathely, ainsi qu'un panneau décrivant l'histoire de Jean Mermoz et celle de l'association.

Les pratiques aériennes évoluent à l'aéroclub : une section ULM créée en début d'année, le FK9 vient remplacer l'Alpha Trainer qui avait lancé l'activité.

Sur la commune de Capens, qui avait vu un Laté 28 piloté par Jean Mermoz s'écraser en 1930 sous, notamment, les yeux d'un futur fondateur de l'aéroclub (voir Laté 28-8 tombé à Capens), une exposition s'est tenue pour commémorer cet événement. Ce jour-là, le C172 Charlie Romeo est passé en vol à proximité des lieux de l'exposition, pour saluer le tout d'une manière aéronautique.

Récit de la journée par la mairie de Capens

Signature d'une première convention de partenariat, visant à présenter l'aviation à des écoliers de niveau CE/CM

Grâce à un accord de location pérenne, le CTLS rejoint enfin la flotte de l'aéroclub sur le long terme. Cet appareil de conception et à l'équipement modernes est perçu comme le meilleur compromis d'appareil attractif pour les élèves pilotes et ceux déjà brevetés.

Le premier vol d'un CTLS à l'aéroclub, F-WDCT, remonte à 2009.

L'aéroclub reçoit de l'EASA (via la DGAC) le numéro d'agrément FR.DTO.0262 ; cette réglementation marque la convergence européenne vers un modèle plus proche du type OD en vigueur au club de 1999 à 2014.
L'activité de formation repose sur 2 rôles-clés : le dirigeant responsable (président) et le responsable de la formation (chef pilote).
Référence : décision UE 2018/009/R.
Le rôle du correspondant prévention sécurité est, par choix, maintenu à l'aéroclub.

Dix-septième Robin DR400 acheté par l'aéroclub depuis 1973, c'est également la première fois depuis 2003 (départ du F-BXRZ) que l'aéroclub exploite simultanément trois DR400 : la flotte de voyage se trouve ainsi homogène et complémentaire.

L'un des 5 CTLS historiquement exploités à l'aéroclub, Juliet Delta revient de manière permanente après une utilisation provisoire (comme F-WVJD à l'époque) en 2016. Celui-ci avait été le premier appareil utilisé pour l'école de début.